Suite à une quinzaine d’années chaudes et sèches, certains millésimes comme 2005, 2009, 2010, 2014, 2016 sont très structurés et donc de garde.

De ce fait, la structure phénolique est intense en anthocyanes (colorants), parfums, épices, et tanins. Cette intensité phénolique permet un très bon vieillissement, ce qui nécessite quelques années d’attente.

Le vin est une matière vivante

Ces polyphénols se modifient au fil des années. Pour cela, on se doit de respecter les exigences de la nature.

 Notre choix de vinification par rapport à ces millésimes

Une fermentation longue va  permettre d’extraire tous ces polyphénols (cf. article « Contient des sulfites »). A ce stade là, le vin n’est pas encore consommable.

Ensuite, nous procédons à une décantation naturelle pour le clarifier, en y associant une micro-oxygénation pendant 2 ans voir 3 ans en cuve ou en fût de chêne.

A l’aide d’une activité bactériologique maitrisée, les polyphénols vont s’affiner, pour obtenir en bouche rondeur, charme, longueur, amplitude. Ces opérations s’appellent « élever un vin ».

Pendant cet élevage des dépôts qui proviennent de la cristallisation de l’acide tartrique (le tartre), se forment. C’est un phénomène caractéristique des vins de Bordeaux.

Après la mise en bouteille, un peu de tartre continu à se former (dépôt). C’est la raison pour laquelle on conseille le passage en carafe (à décanter) pour le décanter et pour l’oxygéner : révélation des parfums.

Il est à savoir que toute filtration mécanique appauvrit le vin. C’est pourquoi, en ce qui me concerne, pour obtenir un bon vin de garde je permets à la nature de s’autogérer, ce qui nécessite du temps : pas de filtration, une décantation naturelle et une stabilisation naturelle.

 

 

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